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Lituanie2016
24 juillet 2016

La Russie se réapproche t elle des Pays Baltes ?

Bonjour à toutes et tous,

Depuis mes 2 années passées en Russie je suis un peu à l’affût de tout ce qui touche à la Russie, à la pensée unique de Monsieur Poutine. Leur passage dans les Pays Baltes a été un drame pour nombre de famille des Pays Baltes. Comme l'an dernier lors de ma courte visite cette année de Riga j'ai beaucoup entendu parler Russe dans la rue, les magasins, le bus. Dans les kiosques beaucoup de journaux sont en Russe.

Lorsque j'ai échangé avec des Lettoniens ces 2 semaines en milieu rural Lettonien, j'ai retenu qu'en Lettonie on parlait Letton et la majorité ne comprend pas que même dans la jeune génération certains continuent de parler Russe.
Steffen qui est Allemand d'origine a appris et parle Letton car pour lui le premier pas d'intégration passe par l'apprentissage de la langue du pays ou l'on a décidé de vivre .... ( bravo Steffen ;-)

 

263fd3ac6d5b2ae295e9ab2ffb90e247Siauliai base de l' OTAN, Kaliningrad enclave Russe de Kaliningrad.

 

 

Estoniens, Lettons et Lituaniens s’inquiètent d’un affaiblissement de l’Union européenne face à la Russie.

Les fêtes du solstice d’été s’échelonneront du 20 au 26 juin dans les pays baltes, faisant resurgir des coutumes païennes. Au programme, virées dans la nature, chants et danses autour du feu…

Couronnes de fleurs (pour les femmes) ou de feuilles de chêne (pour les hommes) sur la tête, ils seront nombreux à garder un œil sur l’issue du référendum du 23 juin portant sur une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (UE). Pour diverses raisons, la plus immédiate étant l’émigration économique.

Des trois peuples baltes, les Lituaniens, les plus nombreux (trois millions d’habitants), sont ceux qui ont le plus l’habitude d’aller monnayer leurs services au Royaume-Uni, voire s’y installer durablement. À l’instar de leurs cousins lettons et d’autres, ils constituent une main-d’œuvre dont sont friands les secteurs du BTP, de l’agriculture ou de l’hôtellerie.

En cas de sortie de l’UE, « est-ce que je pourrai continuer à aller travailler sans problème ? », s’interrogeait Linas, un maçon lituanien croisé récemment à l’aéroport de Riga (Lettonie). Le doute est permis, à entendre les appels des partisans du Brexit à réduire l’immigration. « Le travailleur d’Europe de l’Est » n’a pas spécialement bonne presse outre-Manche, en raison des prestations sociales qui lui sont versées.

Outre les risques économiques, ce sont des inquiétudes plus sourdes touchant à la sécurité même des États baltes qui affleurent dans les discussions privées ou les prises de position des dirigeants politiques.

De l’Estonie (au nord) à la Lituanie (au sud), on a rejoint l’UE, il y a douze ans, avant tout pour s’ancrer au bloc occidental. À l’époque, la Russie était déjà perçue comme une menace potentielle dans ces ex-républiques soviétiques redevenues indépendantes en 1991.

L’annexion de la Crimée par Moscou (2014) a ravivé l’angoisse. L’UE, qui a des prérogatives déjà très réduites en matière de défense, « aurait beaucoup plus de mal à agir comme une force unie en cas de Brexit », estime l’éditorialiste du quotidien estonien Äripäev.

De plus, le Royaume-Uni est souvent perçu comme l’allié le plus fidèle des États-Unis parmi les Vingt-Huit. « Un Brexit constituerait un revers de taille pour ceux qui, Baltes en tête, souhaitent voir les États-Unis continuer à jouer un rôle de poids dans la sécurité européenne », écrivait récemment Eoin Micheál McNamara, chercheur en études politiques à l’Université de Tartu (Estonie).

Antoine Jacob (à Riga), le 14/06/2016 à 14h33

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